Brigadas Internacionales


Brigadas

XIV La Marsellaise

 

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Organización

Se forma el 2.12.1936 en Albacete con los batallones “Vaillant-Couturier”, “Sans Nom” o “Des Neuf Nationalités”, “La Marsellaise” y “Henri Barbusse”, la batería “Agard”, una compañía de transmisiones y un escuadrón de caballería.

Banderas

Debería corresponder al modelo de octubre de 1937, obsequio de la ciudad de Madrid. La imagen que presentamos aparece en http://www.iespana.es/orden-de-batalla-gce/epr/brigadas/xiv_bi.htm (actualmente sin conexión); desconozco si en algún momento existió realmente.

Composición principal

Franceses, algunos polacos.

Caracter político

Mayoría comunista.

Comandantes

Karol Swierczewski (General Walter) [POL] (2.12.36-15.2.37). Pasa a jefe de la División A
Joseph Putz [POL] (15.2.37-28.2.37)
Jules Dumont [FRA]. (28.2.37-23.2.38). Marchó a Francia
Marcel Sagnier [FRA] (23.2.38-13.3.38). Herido en accidente de automóvil.
Gabriel Hubert [FRA] (13.3.38-19.3.38). Herido
Marcel Sagnier [FRA] (19.3.38-25.9.38)

Comisarios

André Heusler [FRA] (2.12.36-7.3.37)
Marcel Renaud [FRA] (8.3.37-4.6.37)
François Vittori [FRA] (5.6.37-7.6.38).
Pasa a Comisario de la 45 División
Hemmen [FRA] (7.3.38-19.4.38). Regresa a Francia
Henri Tanguy [FRA] (20.4.38-27.7.38) Herido, recuperó el mando (28.8.38-28.9.38)

Actividad

Lopera
Majadahonda
Frente de Aragón
Batalla del Ebro

Desmovilización

25 de septiembre de 1938

Biografias

Karol Swierczewski (General Walter) (1897 - 1947)

March 28 UPA assassinates Vice-Minister of Defense General Karol Swierczewski.

Deputy minister of national defence of Poland since 1946. One of the organizators of Polish Army in 1943. 

The central recruiting office of the Brigade was in the Rue le Lafayette in Paris. A Pole, Karol Swierczewski, led the operations; he was a military advisor who had fought in WW1, the October Revolution and the civil war in Russia. A professor of the Moscow Military School, Swierczewski put forward for the recruitment propaganda the slogan that Spain should be the grave of European fascism. 

En los primeros días de septiembre, Stalin convoca al Politburó ruso en el Kremlin y decide la ayuda decidida al gobierno que acaba de constituir Largo Caballero. Todo se moviliza en torno a esta decisión. A mediados del mismo mes queda constituido en París un centro de propaganda y de reclutamiento de las brigadas internacionales; lo constituyen Thorez, Gottwald, Togliatti, Longo y el general soviético de origen polaco Karol Swierczewski (general Walter). 

 

Henri Tanguy (Morlaix, Bretagne, 12 Junio 1908 - Monteaux, 8 Septiembre 2002)
 

Né en 1908 à Morlaix, Henri Tanguy ouvrier métallurgiste adhère aux jeunesses communistes dès 1925. En 1937, il combat en Espagne au sein des Brigades Internationales où il est gravement blessé. Mobilisé dans l'armée française en 1939, il participe aux derniers combats de 1940 contre l'armée allemande. De retour à Paris, il entre dans la clandestinité dès la fin de 1940 et en 1941, il participe à la formation en Ile-de-France de groupes armés qui deviendront l'année suivante les fameux "Francs Tireurs et Partisans" (FTP). De la direction des FTP d'Ile de France il passe aux Forces Françaises de l'Intérieur (FFI) fin 1943 puis suite aux nombreuses arrestations qui déciment les rangs de la Résistance, il est nommé en juin 1944 Colonel FFI chef de la résistance en Ile-de-France. Pendant ces années de clandestinité, henry Tanguy prend le pseudonyme de Rol un caramarade tombé en Espagne. 

Le 19 août 1944, il donne le signal de l'insurrection à Paris. Dans l'après-midi du 19 il installe son poste de commandement au 9 rue Schoelcher (Paris 14) dans les locaux des services d'assainissement de la ville de Paris. Le 20 août pour des raisons de sécurité le PC est transféré à 26 mètres sous terre sous la place Demfert Rochereau dans un ancien abri de défense passive communiquant directement avec le réseau des anciennes carrières souterraines qui s'étend sous les Vè, VIè, XIVè et XVè arrondissements (plus de 80 km de galeries). Dans cet abri un central téléphonique particulier échappant au contrôle des Allemands est relié à 250 postes situés à Paris et dans la proche banlieue. De ce lieu central Rol et son état major peuvent facilement suivre l'évolution des combats et diriger efficacement l'intervention des groupes de chocs afin de surprendre la garnison allemande. De plus la circulation souterraine des agents de liaison n'éveille pas en surface l'attention de l'occupant. Le 25 août aux côtés du Général Leclerc, Rol-Tanguy signe la capitulation de la garnison allemande. 

Après la libération de Paris Henry Tanguy continue la guerre en allemagne puis intègre définitivement l'armée française avec le grade de commandant. En 1946-47 il est chef de Corps du 27e régiment d'infanterie puis de la 7e demi brigade à Dijon. En 1964 part en retraite avec le grade de colonel. 

Toujours fidèle à ses idées Henry Tanguy a milité au parti Communiste jusqu'à la fin de sa vie. 

Henri Tanguy, avait activement participé en 1994 aux cérémonies de commémoration du 50e anniversaire de la Libération de Paris. 

Henri Rol-Tanguy a été inhumé vendredi 13 septembre à Monteaux (Loir-et-Cher). 
 

De son vrai nom Henri Tanguy , Rol-Tanguy est né en 1908 à Morlaix , dans le Finistère d'une mère blanchisseuse et d'un père officier marinier . Il paraîtrait que onze de ses frères ont péri en mer ; c’est ainsi que son père refusa que son enfant connaisse un sort comparable . Il fit dans un premier temps ses études primaires à Toulon, Brest et Cherbourg , mais quitta l'école, à l'âge de treize ans sa famille vivait alors à Brest , et fut successivement télégraphiste aux PTT, téléphoniste dans une société de taxis, puis apprenti mécanicien .
A l’âge de dix huit ans , comme tous , l’appel des drapeaux n’épargne personne et la jeune recrue est envoyée à Oran au 8e Zouaves .Henri se forgea une identité ainsi qu’un caractère et devint soldat de 1ère classe : mitrailleur, mécanicien, et télémétreur. Le retour au civil se fit en 1930 , prenant le chemin de la rue Didot, dans le 14ème ; en fait, celui de l'usine Breguet. Il s'y perfectionne, devient tôlier-formeur, chaudronnier en cuivre, tuyauteur, soudeur.
            En février 1934 la  tentative de coup d'Etat fasciste est pour lui, comme pour de nombreux autres, un stimulant. Il crée une cellule communiste, met sur pied un syndicat chez Bréguet, adhère au comité Amsterdam-Pleyel puis la guerre d'Espagne vont faire du militant et du syndicaliste un adversaire déterminé du fascisme . 1935 marque , pour Henri , un changement professionnel puisqu’il s’agit de la date de son second licenciement , mais cette fois sera la dernière car désormais toute les portes des grandes entreprises lui seront fermées . Il devient alors membre du bureau des Jeunesses communistes de Paris-Ville, et, en juillet 1936, délégué au Congrès de Villeurbanne du Parti communiste. Professionnellement il réussi tout de même à trouver une petite place chez  Nessi (entreprise de chaudronnerie).Ses activités pendant les grèves du Front Populaire le memèrent pour la 3e et dernière fois à la porte de l’usine . Henri Tanguy est membre de la commission exécutive et permanent du Syndicat des travailleurs de la métallurgie ; responsable des jeunes, et de l'activité dans les entreprises avec Jean-Pierre Timbaud, depuis octobre 1936 . Il est chargé d'animer l'intense campagne de solidarité développée avec la jeune République espagnole après le putsch des généraux félons contre le « Frente Popular »...
 

            De retour en France, En octobre 1936, il devint membre de la Commission exécutive et permanent du syndicat des travailleurs de la Métallurgie, responsable des Jeunes. C’est ce syndicat qui lui permit de nouer des liens avec la République espagnole plongée dans la guerre civile depuis juillet. Devenu un des organisateurs de cette campagne, qui consistait en prises de paroles à la sortie des usines et en collectes, H. Tanguy demanda, à plusieurs reprises, mais en vain, à partir combattre en Espagne. Finalement, il est autorisé à partir en Espagne grâce à Marty, secrétaire de l’internationale Communiste, pour combattre le fascisme avec les Brigades Internationales, et qu’il rejoindra à Albacete. Il prit tout d’abord les fonctions de commissaire politique de l'arsenal, du parc automobile des BI, puis de l'usine numéro 1 (fabrication de grenades et réparation) d’Albacete, puis élevé au grade de capitaine comme responsable de la main d'ouvre étrangère, dans les usines installées en zone républicaine. Après un rapide retour en France, il retourne en Espagne en Février 1938. On le nomma commissaire politique du Bataillon d'instruction des volontaires francophones, basé à Villanueva de la Jara. En Avril 1938, alors que  la situation devenait de plus en plus difficile, tandis que les franquistes marchaient vers la mer, il conduisit un bon millier de volontaires dans le secteur de Barcelone. Puis, aux alentours du 15 Avril, il est affecté sur la nouvelle base des BI, à Olot, puis désigné comme commissaire politique de la 14eme Brigade, " La Marseillaise ", commandée par Marcel Sagnier. De juillet à septembre 1938, il participa, à Tortosa et dans la sierra Caballes, à l'offensive sur l'Ebre. 

Il sera alors victime de sa première blessure au combat, à l’épaule sur le front de l’Ebre, une balle qui selon lui l’avait aidé à s’imposer parmi les autres brigadistes et qui imposait le respect. L’Espagne a alors confirmé ce qui sera pour lui une véritable vocation militaire. Le front Espagnol va alors révéler ce réel intérêt qu’il porte à l’armée et à la lutte antifasciste. Grand combattant, il aimait parler de la balle qu’il avait prise sur le front de l’Ebre et qu’il a toujours voulu garder dans son corps :

" De février 1937 au 8 mai 1945, j'ai toujours été au combat ; j'ai encore, dans le corps, une balle de mitrailleuse qui m'a frappé, le 18 juin 1938, sur le front de l'Ebre. "

            En février 1937 , Henri Tanguy rejoignit Marty à Albacete qui désirait des jeunes cadres en renfort . Il y exerça successivement les fonctions de commissaire politique de l'arsenal, du parc automobile des BI, puis de l'usine n°1 (fabrication de grenades et réparation) de cette ville. Il fut ensuite nommé responsable de la main d'ouvre étrangère, avec grade de capitaine, dans les usines installées en zone républicaine . . En octobre 1937, après un séjour en France dans le cadre de la réserve, il retourna de l'autre côté des Pyrénées (février 1938). On le nomma commissaire politique du Bataillon d'instruction des volontaires francophones, basé à Villanueva de la Jara. Deux mois plus tard, la situation s'aggravant, tandis que les franquistes marchaient vers la mer, il conduisit un bon millier de volontaires dans le secteur de Barcelone. Après le 15 avril, on le retrouva sur la nouvelle base des BI, à Olot, puis commissaire politique de la 14eme Brigade, " La Marseillaise ", commandée par Marcel, ancien peintre en bâtiment originaire de Tergnier (Aisne). De juillet à septembre 1938, il participa, à Tortosa et dans la sierra Caballes, à l'offensive sur l'Ebre. De retour dans l'Hexagone, après le départ des Brigades, il reprit ses fonctions au Syndicat des métaux et au comité de la région parisienne du Parti communiste.